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[SUCCESS STORY] Finemeca : des opportunités et des tournants... négociés avec le BEP
Passer de la fine mécanique aux objets connectés, c’est le parcours inspirant de Pierre Deswysen, fondateur de l’entreprise Finemeca. Située dans le parc d’activité économique de Chastrès, à Walcourt, l’entreprise continue de s’appuyer sur le BEP pour orienter ses choix et son évolution.
Saisir l’opportunité
Actif en mécanique depuis les années 90, Pierre Deswysen rencontre le BEP en 2012 pour évoquer un nouveau mécanisme mécanique.
“Rapidement, nous sommes pourtant tombés d’accord sur le fait qu’une réorientation des activités vers la ‘fine mécanique’ permettrait de suivre l’évolution de la société et des demandes des clients. D’autant plus que Pierre avait déjà effectué, avec succès, quelques optimisations de machines pour des amis entrepreneurs”, explique Dominique Dethy, coach d’entreprises au BEP.
Voici donc Finemeca lancée sur le marché du ‘retrofit de machine’, soit l’optimisation et l’automatisation des machines industrielles, principalement dans le secteur agroalimentaire pour l’automatisation de certains processus d’emballage et de conditionnement.
Penser l’avenir
En 2021, c’est “l’Internet des objets” (IoT) qui intéresse le fondateur de Finemeca. L’idée : développer des systèmes de monitoring des machines industrielles afin d’optimiser leur fonctionnement, de réduire les pannes, etc.
“Maintenir la même activité pendant toute une carrière est aujourd’hui impossible. Il faut être à l’écoute de son marché et savoir anticiper un redéploiement”, explique Pierre Deswysen.
Se tournant vers le BEP pour s’assurer de la réussite du projet, le diagnostic révèle quelques failles potentielles… Mais pas où on pourrait le penser, explique Dominique Dethy : “J’ai attiré l’attention de Pierre sur la gestion de l’entreprise : il pourrait être intéressant de trouver un bras-droit ou de développer un organe de décision pour orienter les développements futurs. Assurer la bonne gestion et évolution d’une entreprise, c’est aussi penser et prévoir l’avenir.”
Le diagnostic met aussi en avant la nécessité de mieux répartir les activités dans le temps, pour limiter les périodes de creux et de suractivité, par exemple via la sous-traitance de certaines tâches techniques. Autant de pistes pour continuer à évoluer et s’adapter !
“Lancer de nouveaux projets implique, pour un chef d’entreprise, de sortir de sa zone de confort. Être accompagné dans certaines étapes du lancement est intéressant, notamment pour mettre en évidence les points forts et faiblesses comme l’a fait l’étude du BEP “, reconnait Pierre Deswysen.
Des pistes dans plusieurs secteurs
Et concernant le système de monitoring ? Après une phase de recherche et développement de 18 mois, la commercialisation est lancée. Un premier système est d’ores et déjà implémenté au sein de l’entreprise “Les chips de Lucien” à Mettet : fonctionnant par ondes radio, le dispositif peut être placé sur des machines récentes ou anciennes afin de recueillir les données de production de l’entreprise. Dans ce cas-ci, il s’agit de données relatives au lavage des pommes de terre, aux friteuses, au processus d’emballage, etc. Pierre Deswynen est également contacté pour des demandes d’application sur mesure dans les secteurs de l’énergie, de l’aéronautique et d’autres entreprises agro-alimentaires.
Un nouveau projet, de nouvelles opportunités commerciales…
“Le BEP est présent pour l’entreprise à chaque tournant de son évolution, pour affiner les projets ou les remettre dans les bons rails”, conclut Dominique Dethy.
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Notre méthode – Diagnostic 360°
Le nouveau projet de Finemeca a été soutenu par le programme S3FOOD & Walagrim
Rendu possible grâce à
